
Le Collège du Petit Prince est fondé sur des valeurs chrétiennes, dans la lignée des établissements protestants.
Un établissement chrétien
Notre projet est motivé par le désir de vivre pleinement les valeurs de l’Évangile et de transmettre par l’exemple le message d’Amour et d’Espérance de Jésus, dans le respect de la diversité des enfants et adolescents qui nous sont confiés.
Le collège accueille des élèves issus de tous les milieux sociaux, culturels et religieux autour d’un projet pédagogique soulignant le droit à la différence et le bien-fondé de l’échange et de la tolérance.
Existe-t-il une pédagogie protestante ?
"L'Ecole, le premier mot de la Réforme" écrivait l'historien Michelet en 1878. Par son histoire, le protestantisme entretient un rapport particulier avec l’enseignement : en valorisant le sens critique et la lecture de la Bible par soi-même, les Réformateurs encouragèrent l’ouverture d’écoles pour apprendre à lire, écrire et réfléchir.
Si les écoles protestantes sont peu nombreuses en France actuellement, elles l’ont été au XIXe siècle.
Aujourd’hui, elles reprennent le flambeau laissé à terre au début du XXe siècle et ne cessent de se multiplier.
Outre les valeurs qu’ils portent, les établissements protestants héritent d’une pédagogie particulière, rappelée dans un article du journal La Croix du 11 juillet 2018 :
"Dans un certain nombre de pays, le modèle pédagogique protestant est fondé sur « la méthode mutuelle », qui prône l’entraide entre les élèves et l’élimination de la compétition. [...] À la différence de la plupart des méthodes d’acquisition de la lecture au XIXe siècle, on s’assure, à chaque moment de son apprentissage, que l’enfant comprend ce qu’il lit et peut répondre à des questions. L’écolier est aussi appelé, dans le modèle pédagogique protestant, à exercer son rôle de témoin de la foi au quotidien.*"
*« L’école républicaine laïque, un chantier aussi porté par les protestants » Recueilli par Malo Tresca, le 11/7/2018

Quelques enseignements de pédagogues chrétiens que nous voulons mettre en pratique
« Les fortifications et les murailles d’une ville ne constituent pas une défense solide, au contraire ce sont les citoyens qui la protègent par leur culture, leur intelligence et leur piété. Les Spartiates pensaient que les murs devaient être en fer plutôt qu’en pierre. Moi je suis d’avis qu’une ville ne devrait pas être défendue par les armes, mais par l’intelligence. »
Mélanchthon, réformateur et pédagogue protestant du XVIe siècle
« Sans affection, pas de confiance, sans confiance, pas d’éducation. J’en viendrai maintenant à ce qui constitue pour moi l’essentiel. Au risque d’être contesté par certains spécialistes professionnels de l’éducation, je voudrais faire entendre avec force que douze années passées auprès d’adolescents en difficultés m’ont convaincu (mais tous les parents ne le sont-ils pas ?) qu’on ne peut éduquer par principe, par programme, mais seulement par amour, cet amour dont Paul nous dit : « Il prend patience, il rend service, il ne jalouse pas, il ne plastronne pas, il ne s’enfle pas d’orgueil il ne fait rien de laid, il ne cherche pas son intérêt, il ne s’irrite pas, il n’entretient pas de rancune, il ne se réjouit pas de l’injustice, mais il trouve sa joie dans la vérité (…) il espère tout, il endure tout. » (Corinthiens 13 :47)
Affection et confiance.
Seule la confiance peut en effet engendrer la confiance. »
Don Bosco, éducateur italien du XIXe siècle
"Le but de l'éducation n'est pas dans la conformation mais dans la créativité. Si riche qu'il soit, l'enfant a besoin de nous. Le but de l'éducation est très simple, c'est de l'aider à développer tout ce qu'il porte en lui, et en même temps, à s'adapter à son temps et son milieu. Je crois que la valeur d'une oeuvre d'éducation tient en grande partie à l'équilibre gardé entre l'originalité d'un enfant et la pression venue du dehors, à l'accent mis sur le développement de la personnalité ou sur l'adaptation. On ne doit jamais sacrifier ni l'un ni l'autre."
Madeleine Danielou, philosophe de l'éducation du XXe siècle


